Après un premier album déja brillant et qui portait la marque du groupe, UN HOMME ET UNE FEMME, trio francilien, pose à nouveau les jalons d’un rock noisy, lettré et personnel, sur un nouvel album abouti et consistant. En dix titres, il expose et met en musique, avec maitrise, avec distinction aussi, dans le fracas jouissif de son rock écorché, des textes inspirés assortis, donc, d’une instrumentation sauvage.
Dans ce mélange bouillonnant, on trouve des bribes de VIRAGO, autre illustre trio s’était illustrés dans les 90’s, ou encore de DIABOLOGUM, côté français. Par son côté classieux dans les mots, heurté dans la mise en son, il fait en effet ressurgir le souvenir de ces deux formations de grande valeur, et dans le même temps, les climats qu’il propose rappellent SONIC YOUTH, ou encore BLONDE REDHEAD pour cette grandeur pop qui vient faire contraste avec les élans noisy caractéristiques de ce « Opium » plutôt bien nommé.
Dès « Comme des dollars« , la patte du groupe s’impose et celui-ci, partant des influences marquantes évoquées plus haut, élabore sa propre trame, parfois rythmée comme sur ce titre introductif, parfois plus narrative comme sur « Deux plumes » ou « La pieuvre« , ou saccadée comme sur « Ma vie invisible » et son envolée bruitiste significative. En parfait power-trio, il joue serré, compact, et varie les rythmes, et les climats, avec habileté, sans se départir de cet esprit noisy délectable.
Chaque morceau possède son identité, ses propres atouts, et l’ensemble forme un tout cohérent, sans faiblesses, dérangé et de fière allure.
Le trio fait même dans la retenue sur « Les monstres rêvent aussi« , en usant d’une batterie assénée et de guitares menaçantes, qui montent en puissance sans complètement exploser, et séduit par la biais de rythmiques peu conventionnelles (« Vous je vous aime c’est différent » et la plupart des morceaux), finissant sur « Si j’étais elle » et son atmosphère elle aussi tendue, captivante, zébrée de guitares souillées, qui clôt un nouveau chapitre passionnant dans le parcours du groupe.
Un disque majeur donc, dans le cadre de la scène française, de cette année 2009, et le parfait reflet d’une démarche hors-normes et par conséquent digne du plus grand intérêt.
Dans ce mélange bouillonnant, on trouve des bribes de VIRAGO, autre illustre trio s’était illustrés dans les 90’s, ou encore de DIABOLOGUM, côté français. Par son côté classieux dans les mots, heurté dans la mise en son, il fait en effet ressurgir le souvenir de ces deux formations de grande valeur, et dans le même temps, les climats qu’il propose rappellent SONIC YOUTH, ou encore BLONDE REDHEAD pour cette grandeur pop qui vient faire contraste avec les élans noisy caractéristiques de ce « Opium » plutôt bien nommé.
Dès « Comme des dollars« , la patte du groupe s’impose et celui-ci, partant des influences marquantes évoquées plus haut, élabore sa propre trame, parfois rythmée comme sur ce titre introductif, parfois plus narrative comme sur « Deux plumes » ou « La pieuvre« , ou saccadée comme sur « Ma vie invisible » et son envolée bruitiste significative. En parfait power-trio, il joue serré, compact, et varie les rythmes, et les climats, avec habileté, sans se départir de cet esprit noisy délectable.
Chaque morceau possède son identité, ses propres atouts, et l’ensemble forme un tout cohérent, sans faiblesses, dérangé et de fière allure.
Le trio fait même dans la retenue sur « Les monstres rêvent aussi« , en usant d’une batterie assénée et de guitares menaçantes, qui montent en puissance sans complètement exploser, et séduit par la biais de rythmiques peu conventionnelles (« Vous je vous aime c’est différent » et la plupart des morceaux), finissant sur « Si j’étais elle » et son atmosphère elle aussi tendue, captivante, zébrée de guitares souillées, qui clôt un nouveau chapitre passionnant dans le parcours du groupe.
Un disque majeur donc, dans le cadre de la scène française, de cette année 2009, et le parfait reflet d’une démarche hors-normes et par conséquent digne du plus grand intérêt.