Après un premier album déja époustouflant, les jeunots ELDERBERRIES, basés à Clermont-Ferrand (quand je vous disais que cette ville était une mine en termes de groupes rock au potentiel d’envergure…) mais originaires à la fois de France, du U.K. et du Canada, récidivent avec un opus plus abouti encore, qui nous montre de façon définitive que la valeur n’attend pas le nombre des années. Et qui, en plus de cela, met en scène une formation extrêmement mature, ayant parfaitement digéré ses influences et se hissant, par le biais de ces douze titres de feu, au niveau des plus grands et des pointures rock’n’roll de tous horizons.
Ce disque est un effet une météorite rock’n’roll d’obédience 70’s, subtilement remise au goût du jour, résolument actuelle malgré ce penchant « rétro » qui constitue l’un de ses atouts. Et les titres qui la composent sonnent de façon immédiate comme des classiques du genre, explosifs et mélodiques, et variés dans leurs climats.
En effet, les auvergnats, loin de se contenter de répéter à l’envie une recette ou des clichés inhérents aux 70’s, subliment cette période et la replacent dans le contexte actuel pour élaborer une impressionnante série de titres tubesques et aboutis, divers tout en ayant pour base commune un rock « high energy » non dénué de mélodies et d’une certaine sensibilité (« Far away« , super titre plus nuancé, plus aérien, que le reste de l’opus).
Dès ce « Au Bikini » riffant à souhait et doté de choeurs de folie, affirmé dans son rythme et irrémédiablement séduisant, les ELDERBERRIES nous emportent dans une déferlante impossible à endiguer, faite de ce hard dont l’inspiration émane de groupes tels les DATSUNS, pour n’évoquer que les plus « actuels », dont l’allant trouve ici un pendant frenchy bien plus que crédible.
Cela se vérifie d’ailleurs sur « Lost my way« , seconde bombe de ce « Ignorance & bliss« , massif et bondissant, mis en valeur par une somme d’éléments caréctéristiques du groupe; chant asséné avec une conviction détonnante, guitares de feu, inspirées et jouissivement loquaces, et rythmique au taquet, le tout interprêté avec l’assurance des meilleurs groupes se réclamant de ce courant. Cette assurance, « It doesn’t really matter » l’illustre parfaitement en combinant refrain imparable et énergie de tous les instants, puis « Visions » expose le groupe dans un registre moins direct, plus contrasté, avec pour résultante un effet similaire.
Arrive ensuite le titre pour lequel j’avoue un faible certain: « False acquaintance« . Mélodies soignées, étincelantes, adroitement alliées à un rythme débridé et, comme souvent, des choeurs irrésistibles soulignés par des guitares cinglantes. « The choice » qui suit est d’ailleurs du même accabit et à l’issue de ce titre, alors que nous n’en sommes qu’à mi-album,le doute n’est plus permis: on tient là une production majeure (merci Discograph, au passage), qui suscitera très vite un enthousiasme justifié et ira chatouiller, sans complexe et avec classe et détermination, la concurrence actuelle.
A peine relevé, à peine remis de ce sextet de morceaux imparables, se profile « Gone too far » et sa trame directe, simple et accrocheuse avec, comme de coutume, un refrain fédérateur, que j’imagine fort bien repris avec fougue, dans les conditions du live, par un public conquis et déchainé.
Ce disque met des gifles à chaque titre, ce qui explique le fait que je m’arrête à chacun de ceux-ci, dont le suivant est « Ungracious« . Une autre chanson sans aucune prise offerte à la critique, tubesque, taillée dans un rock’n’roll sans concessions. Comme les riffs d’intro de « Impostor« , tranchants, qui ouvrent la voie à ces mélodies chatoyantes auxquelles l’instrumentation vigoureuse et inspirée du groupe donne un cachet tout particulier.
Après cela, « We should be running » perpétue et consacre l’ingéniosité et le savoir-faire des ELDERBERRIES en employant tout ce qui fait leur force. Puis, après le « Far away » que j’évoque plus haut, « Sick of silence » achève avec brio un disque auquel je prédis le même sort que celui des Stuck in the Sound, autres ressortissants de chez Discograph; un squattage imtempestif de ma platine et des écoutes à volume élevé, de même qu’une « pub » jamais démentie auprès de tout amateur de rock intègre et sans fioritures. Mais aussi sans concessions à une mode actuellement basée sur le revival multistyles, ce qui est tout à l’honneur de ce quintet désormais incontournable. Magistral!
Ce disque est un effet une météorite rock’n’roll d’obédience 70’s, subtilement remise au goût du jour, résolument actuelle malgré ce penchant « rétro » qui constitue l’un de ses atouts. Et les titres qui la composent sonnent de façon immédiate comme des classiques du genre, explosifs et mélodiques, et variés dans leurs climats.
En effet, les auvergnats, loin de se contenter de répéter à l’envie une recette ou des clichés inhérents aux 70’s, subliment cette période et la replacent dans le contexte actuel pour élaborer une impressionnante série de titres tubesques et aboutis, divers tout en ayant pour base commune un rock « high energy » non dénué de mélodies et d’une certaine sensibilité (« Far away« , super titre plus nuancé, plus aérien, que le reste de l’opus).
Dès ce « Au Bikini » riffant à souhait et doté de choeurs de folie, affirmé dans son rythme et irrémédiablement séduisant, les ELDERBERRIES nous emportent dans une déferlante impossible à endiguer, faite de ce hard dont l’inspiration émane de groupes tels les DATSUNS, pour n’évoquer que les plus « actuels », dont l’allant trouve ici un pendant frenchy bien plus que crédible.
Cela se vérifie d’ailleurs sur « Lost my way« , seconde bombe de ce « Ignorance & bliss« , massif et bondissant, mis en valeur par une somme d’éléments caréctéristiques du groupe; chant asséné avec une conviction détonnante, guitares de feu, inspirées et jouissivement loquaces, et rythmique au taquet, le tout interprêté avec l’assurance des meilleurs groupes se réclamant de ce courant. Cette assurance, « It doesn’t really matter » l’illustre parfaitement en combinant refrain imparable et énergie de tous les instants, puis « Visions » expose le groupe dans un registre moins direct, plus contrasté, avec pour résultante un effet similaire.
Arrive ensuite le titre pour lequel j’avoue un faible certain: « False acquaintance« . Mélodies soignées, étincelantes, adroitement alliées à un rythme débridé et, comme souvent, des choeurs irrésistibles soulignés par des guitares cinglantes. « The choice » qui suit est d’ailleurs du même accabit et à l’issue de ce titre, alors que nous n’en sommes qu’à mi-album,le doute n’est plus permis: on tient là une production majeure (merci Discograph, au passage), qui suscitera très vite un enthousiasme justifié et ira chatouiller, sans complexe et avec classe et détermination, la concurrence actuelle.
A peine relevé, à peine remis de ce sextet de morceaux imparables, se profile « Gone too far » et sa trame directe, simple et accrocheuse avec, comme de coutume, un refrain fédérateur, que j’imagine fort bien repris avec fougue, dans les conditions du live, par un public conquis et déchainé.
Ce disque met des gifles à chaque titre, ce qui explique le fait que je m’arrête à chacun de ceux-ci, dont le suivant est « Ungracious« . Une autre chanson sans aucune prise offerte à la critique, tubesque, taillée dans un rock’n’roll sans concessions. Comme les riffs d’intro de « Impostor« , tranchants, qui ouvrent la voie à ces mélodies chatoyantes auxquelles l’instrumentation vigoureuse et inspirée du groupe donne un cachet tout particulier.
Après cela, « We should be running » perpétue et consacre l’ingéniosité et le savoir-faire des ELDERBERRIES en employant tout ce qui fait leur force. Puis, après le « Far away » que j’évoque plus haut, « Sick of silence » achève avec brio un disque auquel je prédis le même sort que celui des Stuck in the Sound, autres ressortissants de chez Discograph; un squattage imtempestif de ma platine et des écoutes à volume élevé, de même qu’une « pub » jamais démentie auprès de tout amateur de rock intègre et sans fioritures. Mais aussi sans concessions à une mode actuellement basée sur le revival multistyles, ce qui est tout à l’honneur de ce quintet désormais incontournable. Magistral!