Friand de rock 90’s et de shoegaze
sonique, de rock’n’roll bien fuzz aussi, l’occasion n’était que trop
belle d’écrire quelques lignes sur un album réunissant tout cela:
le fabuleux « Raise » de SWERVEDRIVER,
géniaux Anglais aux productions bruissantes et mémorables, qui même à
l’amorce de cette seconde décennie 2000 n’ont pas pris une ride. Mieux,
en ces temps ou le shoegaze revient en force par le biais de groupes
captivants (pour faire court, A PLACE TO BURY STRANGERS et THE DECEMBER SOUND), ils pourraient aisément refaire une percée et damer le pion à pas mal de formations issues de ce mouvement.
Sci-flyer
donne le ton d’emblée: tendu comme un arc, dégoulinant de grattes
furieuses et démentes, saccadé et trépidant, il introduit parfaitement
un album dont il résume à lui seul le contenu. Les fantômes de Ride, My Bloody Valentine, entre autres pointures de l’époque, ressurgissent et nous rappellent ainsi qu’à l’époque, SWERVEDRIVER était capable de sortir des disques de même teneur. Puis Pile-up, légèrement plus pop, enfonce le clou en variant les rythmes et en mariant à merveille mélodies arrondies et trame plus sale.
Arrive ensuite un Son of Mustang
Ford mordant, fonceur et gouailleur, et dès lors, on comprend que sur
cet album, il n’y aura que du bon et que nous prendrons notre pied
comme c’est le cas à l’écoute, par exemple et dans un style
(légèrement) plus posé, du « Nowhere » des énormes RIDE.
La suite est donc tout à fait jouissive, entre un Deep seat à la fois sonique et spatial, un Rave down massif et un Sunset digne des PALE SAINTS.
Puis, moins noisy mais tout aussi irrésistible, Feel so real, puis un Sandblasted qui, lui, fait se succéder parties faussement tranquilles et vagues noisy du meilleur effet.
Et pour finir, un Lead me where you dare
assez feutré, qui cache en sa fin une partie shoegaze/psyché de bon
aloi et met fin de belle manière à un opus pour moi indispensable, que
nous ferions bien, tous autant que nous sommes, de ressortir du
placard et de réécouter à tout bout de champ.
sonique, de rock’n’roll bien fuzz aussi, l’occasion n’était que trop
belle d’écrire quelques lignes sur un album réunissant tout cela:
le fabuleux « Raise » de SWERVEDRIVER,
géniaux Anglais aux productions bruissantes et mémorables, qui même à
l’amorce de cette seconde décennie 2000 n’ont pas pris une ride. Mieux,
en ces temps ou le shoegaze revient en force par le biais de groupes
captivants (pour faire court, A PLACE TO BURY STRANGERS et THE DECEMBER SOUND), ils pourraient aisément refaire une percée et damer le pion à pas mal de formations issues de ce mouvement.
Sci-flyer
donne le ton d’emblée: tendu comme un arc, dégoulinant de grattes
furieuses et démentes, saccadé et trépidant, il introduit parfaitement
un album dont il résume à lui seul le contenu. Les fantômes de Ride, My Bloody Valentine, entre autres pointures de l’époque, ressurgissent et nous rappellent ainsi qu’à l’époque, SWERVEDRIVER était capable de sortir des disques de même teneur. Puis Pile-up, légèrement plus pop, enfonce le clou en variant les rythmes et en mariant à merveille mélodies arrondies et trame plus sale.
Arrive ensuite un Son of Mustang
Ford mordant, fonceur et gouailleur, et dès lors, on comprend que sur
cet album, il n’y aura que du bon et que nous prendrons notre pied
comme c’est le cas à l’écoute, par exemple et dans un style
(légèrement) plus posé, du « Nowhere » des énormes RIDE.
La suite est donc tout à fait jouissive, entre un Deep seat à la fois sonique et spatial, un Rave down massif et un Sunset digne des PALE SAINTS.
Puis, moins noisy mais tout aussi irrésistible, Feel so real, puis un Sandblasted qui, lui, fait se succéder parties faussement tranquilles et vagues noisy du meilleur effet.
Et pour finir, un Lead me where you dare
assez feutré, qui cache en sa fin une partie shoegaze/psyché de bon
aloi et met fin de belle manière à un opus pour moi indispensable, que
nous ferions bien, tous autant que nous sommes, de ressortir du
placard et de réécouter à tout bout de champ.