Depuis les chanson « Bruxelles » et « Ubu » en 1973, Mr ANNEGARN n’a eu de cesse de brouiller les pistes et de nous balader sur les différents canaux qui mènent à lui.
Après « Un’ombre » en 2002 et « Plouc » en 2005, le voilà qui nous revient avec ce disque « Soleil du soir ».
Ca fleure bon l’authentique comme dirait un personnage de Marcel Pagnol, l’authentique et la sincérité. La musique est sans fioriture, ça grattouille, ça frotte, mais ça joue admirablement et surtout cela nous touche par cette simplicité. Il y a de l’humain derrière les instruments et les micros.
Dick ANNEGARN a l’art et la manière de nous sortir des chansons un peu surréalistes, dans un pays imaginaire, enfantin, mais toujours en conservant des mots qui sonnent, notamment dans « Quelle poule pont tant »
Comme un voyage en pays Cajun, entre folk musique Country et blues, Dick ANNEGARN nous raconte des histoires insolites, des histoires de tous les jours, mais avec la bonne plume pour ne jamais tomber dans le banal. Ses histoires d’amitiés, d’amour, son bestiaire particulier, renforcent ce sentiment de liberté et d’espace qui se dégage de ce disque.
Ses textes sont toujours d’une grande poésie, et émouvants par leurs justesses et leurs sonorités, « Sans famille » est pour moi la plus émouvantes de ce disque.
Et puis il y a aussi « Théo », où la correspondance imaginaire entre la fratrie Van Gogh, « Décadons » un joli néologisme et « Jaques » une belle déclaration d’amour.
C’est toujours un beau voyage quand nos oreilles croisent la route de Dick ANNEGARN.
D’abord un verre – Jacques – Quelle poule pond tant – Dernier village – Soleil du soir – Bluesabelle – Sans famille – Le blues de Londres – Théo – Soldat – Décadons
Le site de Tôt ou Tard sur Dick ANNEGARN
Fab’