Les groupes constitués de filles sont souvent bons. Les groupes constitués de filles et abrités par le label Kill Rock Stars sont, eux, encore meilleurs. C’est donc le cas d’Erase Errata, quatuor 100% féminin issu de San Franscisco et pratiquant un rock foutraque, souvent noisy, parfois plus mélodique (« Take you« ), en tout les cas plaisant à l’extrême et plutôt insoumis, ce qui ne fait qu’en augmenter l’intérêt. On croirait entendre Le Tigre…qui aurait bouffé du lion (« Cruising« , introduction représentative de l’esprit de ces filles déjantées) et à l’occasion, les donzelles enjolivent leur rock trépidant et sautillant par l’utilisation de trompettes turbulentes (le débridé et destroy « Another genius idea from our governement« ). Des riffs costauds apportent leur contribution à ces morceaux joliment désordonnés (« Dust« ) et on remarque que quelle que soit l’option choisie, le résultat est probant.
« Tax dollar » évoque même des B52’S punky et le punch des guitares booste les titres de ce disque, oscillant même entre funky cradingue et rock tranchant sur « Rider« . « He wants what’s mine » se fait même presque psyché, tribal aussi, sans dépareiller, ce qui nous amène à dresser le constat qui suit: ici, chaque titre captive, contient une foule d’éléments décisifs et bondit, jongle naturellement avec les styles et les sonorités tout en gardant une parfaite cohérence.
Conserver son unité dans un climat dérangé, c’est l’une des qualités de cet album d’un groupe de faible notorieté, un peu comme Th’ Faith Healers, dont les productions gagneraient pourtant à être connues..et reconnues, tant elles regorgent de qualités et de morceaux intéressants.
De surcroît, Erase Errata n’en est pas à son unique réussite; j’en veux pour preuve un « Other animals » tout aussi bon, gage de valeur dans la durée.
A découvrir donc, et un exemple aussi pour bon nombre de formations masculines sans génie et sans originalité, et pourtant portées au pinacle par une presse un peu…hâtive dirons-nous.
« Tax dollar » évoque même des B52’S punky et le punch des guitares booste les titres de ce disque, oscillant même entre funky cradingue et rock tranchant sur « Rider« . « He wants what’s mine » se fait même presque psyché, tribal aussi, sans dépareiller, ce qui nous amène à dresser le constat qui suit: ici, chaque titre captive, contient une foule d’éléments décisifs et bondit, jongle naturellement avec les styles et les sonorités tout en gardant une parfaite cohérence.
Conserver son unité dans un climat dérangé, c’est l’une des qualités de cet album d’un groupe de faible notorieté, un peu comme Th’ Faith Healers, dont les productions gagneraient pourtant à être connues..et reconnues, tant elles regorgent de qualités et de morceaux intéressants.
De surcroît, Erase Errata n’en est pas à son unique réussite; j’en veux pour preuve un « Other animals » tout aussi bon, gage de valeur dans la durée.
A découvrir donc, et un exemple aussi pour bon nombre de formations masculines sans génie et sans originalité, et pourtant portées au pinacle par une presse un peu…hâtive dirons-nous.