En ces temps de brassage et de revival souvent dédié à la new-wave ou au post-punk, qui ont pour mérite de nous ramener aux 80’s et à ce qu’elles eurent de meilleur, et pour inconvénient de générer une cohorte de groupes au production inégalement valeureuses (bien que globalement, la réussite soit au rendez-vous), un disque comme celui des Cazals s’impose et retient l’attention de façon durable.
En effet, les londoniens combinent sans faux pas la new-wave, des élans cold maitrisés et une urgence punk assez british, ce qui au total nous donne une jolie série de titres fringuants parfaitement introduits par un « New boy in town » racé et tubesque. Basse rondelette (l’intro de « Comfortable silence« ), bien en avant, guitares tranchantes ou aigrelettes, aux motifs chatoyants, et voix à la croisée des époques, adaptée, forment un tout cohérent. Des synthés discrets appuient et soulignent cette formule et des refrains fédérateurs, simples à retenir, s’imposent eux aussi sans coup férir (« Somebody somewhere« ). Une reprise des SPANDAU BALLET apparait dès le début du disque, comme pour montrer et prouver l’éclectisme stylistique et l’audace des CAZALS, et des guitares loquaces nous rappellent qu’on a tout de même affaire à des brittaniques souvent particulièrement performants et inspirés avec cet instrument (« A big mistake« , « Comfortable silence » sur lequel elles se font plus « sentimentales », si l’on peut dire).
Un rythme rapide, sec et métronomique, réminiscent de la vague new/cold-wave, anime « Life is boring » et son refrain une fois encore fédérateur, et même lorsque ce rythme se pose quelque peu (« We’re just the same » et ses synthés marquants), les CAZALS restent au dessus du lot. Sur ce titre, la voix se fait poppy, de même que les guitares, et insufflent de l’émotion à cet album réussi.
Retour ensuite à des envolées post-punk sur « Poor innocent boys« , les grattes se montrant à nouveau accrocheuses, puis le rock compact et habilement modéré de « Both sides » complète le tableau avec brio.
C’est ensuite à « Time of our lives« , très joli mid-tempo aux gimmicks sonores attrayants, que revient l’honneur de fermer la marche, ce qu’il fait donc bien tout en confirmant la bonne impression que nous laissaient déja les productions précédentes.
Très bon disque donc, à l’image de ceux de Fires of Rome ou MGMT, dans un style différent mais ayant pour trait commun le souci constant de rapprocher les styles et les époques. Saluons donc ces initiatives et profitons à plein du contenu qu’elles générent.
En effet, les londoniens combinent sans faux pas la new-wave, des élans cold maitrisés et une urgence punk assez british, ce qui au total nous donne une jolie série de titres fringuants parfaitement introduits par un « New boy in town » racé et tubesque. Basse rondelette (l’intro de « Comfortable silence« ), bien en avant, guitares tranchantes ou aigrelettes, aux motifs chatoyants, et voix à la croisée des époques, adaptée, forment un tout cohérent. Des synthés discrets appuient et soulignent cette formule et des refrains fédérateurs, simples à retenir, s’imposent eux aussi sans coup férir (« Somebody somewhere« ). Une reprise des SPANDAU BALLET apparait dès le début du disque, comme pour montrer et prouver l’éclectisme stylistique et l’audace des CAZALS, et des guitares loquaces nous rappellent qu’on a tout de même affaire à des brittaniques souvent particulièrement performants et inspirés avec cet instrument (« A big mistake« , « Comfortable silence » sur lequel elles se font plus « sentimentales », si l’on peut dire).
Un rythme rapide, sec et métronomique, réminiscent de la vague new/cold-wave, anime « Life is boring » et son refrain une fois encore fédérateur, et même lorsque ce rythme se pose quelque peu (« We’re just the same » et ses synthés marquants), les CAZALS restent au dessus du lot. Sur ce titre, la voix se fait poppy, de même que les guitares, et insufflent de l’émotion à cet album réussi.
Retour ensuite à des envolées post-punk sur « Poor innocent boys« , les grattes se montrant à nouveau accrocheuses, puis le rock compact et habilement modéré de « Both sides » complète le tableau avec brio.
C’est ensuite à « Time of our lives« , très joli mid-tempo aux gimmicks sonores attrayants, que revient l’honneur de fermer la marche, ce qu’il fait donc bien tout en confirmant la bonne impression que nous laissaient déja les productions précédentes.
Très bon disque donc, à l’image de ceux de Fires of Rome ou MGMT, dans un style différent mais ayant pour trait commun le souci constant de rapprocher les styles et les époques. Saluons donc ces initiatives et profitons à plein du contenu qu’elles générent.