Métisoléa, le métissage des soleils qui déferlent en nous !!!!
Ensoleillée, la musique de Métisoléa, l’est, c’est indéniable, mais il ne faut pas s’y tromper, sous le soleil quoi de nouveau ?
Qu’espérons nous ? Qu’attendons nous de nous ?
Une nouvelle voix raffraichissante, mais pas concilliante, les mots sont là pour nous réveiller et la musique aussi, le réveil des corps et des consciences.
Alors oui, le métissage, le mélange est la source de notre ré-évolution, et c’est avec le « bruit et l’odeur » que passe le message.
On traverse les frontières, les pieds bondissants, de la guitare espagnole, mêlée aux cuivres « Klezmer » fanfaronesque, « Sur un air Syldave » nous pose sur la vague et nous rassure sur nos origines non contrôlables.
Métisoléa, le métissage des sons, quand les riff de guitares saturées s’enchevêtrent aux scratch et mix électroniques et la pression se lâche par un ragga dub, les sons nous cheminent vers « Caminendo« .
Métisoléa, c’est le mélange des langues, Espagnoles, Françaises et Anglaises, dans notre réserve d’espoir, le blues Flamenca et ses guitares andalouses nous touchent au plus profond, quand le ciel de Madrid est triste, frappe, frappe, las palmas…
Métisoléa, c’est le mélange et la fraternité et n’en déplaise à ceux qui « Vocifère« , « On est tous frappés par le même soleil… »
Métisoléa, cherche la clef vers un autre, meilleur au fond de nous, en perpétuel « Mouvement« .
Du flamenco au rock, du ragga au trip hop (« Correr y no ver« , n’a rien à envier aux groupes de Bristol de la fin des années 90), de la musique traditionnelle au dub, c’est tout ça Métisoléa et sûrement bien plus encore.
La musique n’a pas de frontière et Métisoléa nous le démontre d’une trés belle manière, l’énergie ne câche pas les émotions et le désir de liberté de circulation, d’être humain parmi les humains, dans le bruit et les odeurs !!!!
Bon vent à ce groupe qui fait du bien.
Fab’
« La chute et l’envol.2 » – 2008
L’orée – Forêt des songes – Espero – Mar de manos – Sur un air Syldave – Planège – Caida por buleria – Caminando – El cielo de Madrid sin ti – Vocifère – Galutte de l’envol – Kumsa – Le mouvement – Correr y no ver
PS : Et le graphisme de la pochette est magnifique, comme un livre ouvert, Métisoléa nous ouvre ses mots.