Marqué par l’excellent « Restraining Bolt« , album sorti par RADISH dans les années 90, je guettais avec un mélange de curiosité et de circonspection la carrière solo de Ben Kweller, animé toutefois par une confiance due à la qualité des « escapades » de certains artistes s’étant émancipés de leur groupe originel.
Bien m’en a pris. En effet, Ben Kweller, non content de voguer vers des eaux plus personnelles, propose une coloration musicale sensiblement différente de celle, assez délibérément grungy, de RADISH. Il joue sur ce disque inspiré, digne de NEIL YOUNG (j’avoue ne pas être sur de mon rapprochement, vous jugerez donc par vous-mêmes à l’écoute), un folk parfois country, très mélodique. Et si ces penchants folk ne sont pas au départ dans mes préférences en termes de goûts musicaux, j’avoue succomber à la qualité des dix compos de « Changing Horses« . Cet album produit sur moi un effet régénérant dans le sens où il me permet d’apprécier une alternative crédible et aboutie aux formations nettement plus excitées que je privilégie en temps ordinaires. Et sa valeur, sa cohérence, ses côtés joliment rétro me séduisent, allant jusqu’à susciter en moi l’envie de me pencher plus en avant sur cette mouvance folk qui semble déceler de nombreaux groupes de grande qualité.
C’est d’ailleurs le pouvoir, la magie de certains albums; arriver à engendrer l’envie d’aller vers autre chose, de s’ouvrir après écoute à un univers encore peu connu, un peu comme les disques de Johnny Cash ont pu le faire avant celui-ci.
En outre, j’arrive à trouver, dans un quotidien déja encombré, ou plutôt réhaussé, par ma passion pour la musique et ce qu’elle génère, le créneau idéal pour l’écoute d’un tel opus: le soir de préférence, dans une semi-obscurité propice à la réception de la mélancolie qu’il génère. Je n’en connais pas la durée de vie, je ne peux dire s’il fera partie de mon environnement de façon durable, mais là n’est pas la question; son apport est conséquent, et lorsqu’un disque a le pouvoir de vous transporter, de vous amener à autre chose, alors on sait que tôt ou tard, on y reviendra avec plaisir, comme si l’on revenait au point de départ d’une nouvelle aventure riche en surprises, en découvertes et émotions.
Significatif donc, comme ce « Fight » que j’en considère comme le parfait résumé, ou ce « Sawdust man » aux harmonies étincelantes.
Bien m’en a pris. En effet, Ben Kweller, non content de voguer vers des eaux plus personnelles, propose une coloration musicale sensiblement différente de celle, assez délibérément grungy, de RADISH. Il joue sur ce disque inspiré, digne de NEIL YOUNG (j’avoue ne pas être sur de mon rapprochement, vous jugerez donc par vous-mêmes à l’écoute), un folk parfois country, très mélodique. Et si ces penchants folk ne sont pas au départ dans mes préférences en termes de goûts musicaux, j’avoue succomber à la qualité des dix compos de « Changing Horses« . Cet album produit sur moi un effet régénérant dans le sens où il me permet d’apprécier une alternative crédible et aboutie aux formations nettement plus excitées que je privilégie en temps ordinaires. Et sa valeur, sa cohérence, ses côtés joliment rétro me séduisent, allant jusqu’à susciter en moi l’envie de me pencher plus en avant sur cette mouvance folk qui semble déceler de nombreaux groupes de grande qualité.
C’est d’ailleurs le pouvoir, la magie de certains albums; arriver à engendrer l’envie d’aller vers autre chose, de s’ouvrir après écoute à un univers encore peu connu, un peu comme les disques de Johnny Cash ont pu le faire avant celui-ci.
En outre, j’arrive à trouver, dans un quotidien déja encombré, ou plutôt réhaussé, par ma passion pour la musique et ce qu’elle génère, le créneau idéal pour l’écoute d’un tel opus: le soir de préférence, dans une semi-obscurité propice à la réception de la mélancolie qu’il génère. Je n’en connais pas la durée de vie, je ne peux dire s’il fera partie de mon environnement de façon durable, mais là n’est pas la question; son apport est conséquent, et lorsqu’un disque a le pouvoir de vous transporter, de vous amener à autre chose, alors on sait que tôt ou tard, on y reviendra avec plaisir, comme si l’on revenait au point de départ d’une nouvelle aventure riche en surprises, en découvertes et émotions.
Significatif donc, comme ce « Fight » que j’en considère comme le parfait résumé, ou ce « Sawdust man » aux harmonies étincelantes.