L’Italie commençant à bouger du point de vue d’une scène qu’on lui sait jusqu’alors restreinte, l’heure est donc venue de mettre à l’honneur ce trio milanais qui pratique un rock vivace et dansant, celui-ci versant même dans le franchement débridé sur une bonne partie de ce disque.
On commence pourtant timidement, mais de belle façon, avec « everybody else« , « and again » et « at night« , assez poppy, le premier livrant des parties instrumentales bondissantes et groovy appréciables, et le second affichant lui aussi un allant rythmique franc, alors que le troisième insuffle une très belle plage acoustique en son début. Les mélodies restent assez classiques et l’instrumentation, donc, maligne, dotée de nombreuses idées et de motifs, de guitare notamment, pour le moins attractifs. « fast in the rain » démontre un esprit punky, sur une rythmique hachée puis qui se lâche, et inaugure le début de la partie plus audacieuse du trio. Cela se traduit par une série conséquente de titres marquants et percutants (« call the rangers« , court et mélodique, ou « you better know« , faisant exception avec brio et un sens de la mélodie, et du refrain, affirmé).
Arrive ensuite ce « you name it » lui aussi bref et assez électro, superbe instrumental au son duquel il est difficile de ne pas se bouger les fesses, suivi par « what we are » franchement rock’n’roll, qui se base sur un riff bien tronçonné et une voix rappelant la vague punk et la fin des 70’s.
Retour aux gimmicks sonores imparables, ensuite, sur « little secrets » et son rythme affirmé, la voix, encanaillée, produisant une sensation similaire à celle ressentie sur le morceau précédent.
En plus de ces morceaux déja marquants, HOT GOSSIP joue sur la plage suivante, « cops with telephones » un plan bluesy/funky boosté par une vigueur rock et un refrain aussi simple qu’entêtant, cette chanson venant ainsi s’ajouter à la liste des réussites des Italiens tout en confirmant le côté « non-linéaire », dirons-nous, du disque dont je parle en ces lignes.
Enfin, c’est « days of the week« , à l’écoute duquel notre…semaine justement, paraitra plus légère, tant son allant et ces voix entremêlées nous réjouissent, puis « father« , à la section rythmique en pleine démonstration de cohésion et de sens du groove, qui ferment la marche avec le même savoir-faire que le reste de l’opus. Là encore, un refrain à base de « la-la-la-la » géniaux de simplicité fait mouche, et fait la différence, pour finir ce « You look faster when you’re young » avec panache.
Une jolie révélation donc, qui en certaines occasions me rappelle The Blakes, autre trio énergique et inspiré, et un bien bel album, à écouter fort et sans relache.
On commence pourtant timidement, mais de belle façon, avec « everybody else« , « and again » et « at night« , assez poppy, le premier livrant des parties instrumentales bondissantes et groovy appréciables, et le second affichant lui aussi un allant rythmique franc, alors que le troisième insuffle une très belle plage acoustique en son début. Les mélodies restent assez classiques et l’instrumentation, donc, maligne, dotée de nombreuses idées et de motifs, de guitare notamment, pour le moins attractifs. « fast in the rain » démontre un esprit punky, sur une rythmique hachée puis qui se lâche, et inaugure le début de la partie plus audacieuse du trio. Cela se traduit par une série conséquente de titres marquants et percutants (« call the rangers« , court et mélodique, ou « you better know« , faisant exception avec brio et un sens de la mélodie, et du refrain, affirmé).
Arrive ensuite ce « you name it » lui aussi bref et assez électro, superbe instrumental au son duquel il est difficile de ne pas se bouger les fesses, suivi par « what we are » franchement rock’n’roll, qui se base sur un riff bien tronçonné et une voix rappelant la vague punk et la fin des 70’s.
Retour aux gimmicks sonores imparables, ensuite, sur « little secrets » et son rythme affirmé, la voix, encanaillée, produisant une sensation similaire à celle ressentie sur le morceau précédent.
En plus de ces morceaux déja marquants, HOT GOSSIP joue sur la plage suivante, « cops with telephones » un plan bluesy/funky boosté par une vigueur rock et un refrain aussi simple qu’entêtant, cette chanson venant ainsi s’ajouter à la liste des réussites des Italiens tout en confirmant le côté « non-linéaire », dirons-nous, du disque dont je parle en ces lignes.
Enfin, c’est « days of the week« , à l’écoute duquel notre…semaine justement, paraitra plus légère, tant son allant et ces voix entremêlées nous réjouissent, puis « father« , à la section rythmique en pleine démonstration de cohésion et de sens du groove, qui ferment la marche avec le même savoir-faire que le reste de l’opus. Là encore, un refrain à base de « la-la-la-la » géniaux de simplicité fait mouche, et fait la différence, pour finir ce « You look faster when you’re young » avec panache.
Une jolie révélation donc, qui en certaines occasions me rappelle The Blakes, autre trio énergique et inspiré, et un bien bel album, à écouter fort et sans relache.