Jadis leader des Smiths, dont il a pu égaler l’excellence en solo sans toutefois afficher une discographie aussi probante et aboutie, MORRISSEY nous revient en grande forme, et affuté, après un « You are the quarry » déja inattaquable du point de vue de ce qu’il dévoilait. Le chanteur à la voix de velours est cependant attendu à chaque sortie avec impatience et une fome de circonspection, et ce d’autant plus qu’on attend beaucoup de lui, eu égard à son passé en compagnie de Marr and Co et à des possibilités qu’on lui sait conséquentes.
Eh bien cette attente, ces exigeances du public, le Mozz les comble et les récompense ici de fort belle manière, et signe un album sans faiblesses, très rock, sans oublier, est-il besoin de le rappeller, ce chant charmeur, qui dans les moments doucereux ou plus tourmentés, plus rentre-dedans, garde en lui cette classe qui déclenche l’amour du public et la pamoison des personnes constituant celui-ci.
En effet, si la tonalité générale est rock et dévoile des guitares tranchantes parfaitement associées à ce chant distingué (« Something is squeezing my skull« , alerte et doté de riffs francs, « All you need is me » et sa basse proéminente), le tempo met parfois la pédale douce pour nous offrir de superbes moments de grace (« I’m throwing my arms around Paris« , un « When last I spoke to Carol » saccadé et superbement cuivré), ou le versant rock se fait plus subtil, comme sur « That’s how people grow up« , parvenant donc à séduire en employant une méthode moins directe et tout aussi convaincante. C’est aussi le cas sur un « Mama lay softly on the riverbed » à la fois massif et délié, instrumentalement affirmé mais joliment tempéré par le chant.
Côté mid-tempo, « Black cloud » est lui aussi à mettre à l’actif des réussites, de même que « One day goodbye will be farewell » et sa batterie en roulements, ou encore « It’s not your birthday anymore » qui alterne délicatesse vocale et moments d’envolées plus rageuses.
Sur la fin de l’album, on trouve un « You were good in your time » très posé, doté de cordes veloutées, mais sans grande surprise, puis un « Sorry doesn’t help » rock, bon sans être complètement probant, bien que parfaitement positionné entre rudesse rock et plages plus modérées. Et enfin un « I’m OK by myself » plus affirmé dans ses options rythmiques, qui conclut avec vigueur et justesse un album qui tient toutes ses promesses. Et qui, par la même, donne un surplus de consistance à la carrière solo de Morrissey et fait aisément oublier les quelques productions moyennes (sans pour autant décevoir) dont il fut l’auteur lors de cette carrière.
All you need is me…le Mozz avait vu juste; on a besoin, en ces temps où l’on nous sert des scènes fabriquées de toutes piéces et que l’on tente de rendre crédibles à grands coups d’articles dythirambiques, de tels albums, entiers et authentiques, et de cette voix enjoleuse. Et on ne peut que le croire, et l’approuver, quand il chante « You’re gonna miss me when I’m gone » sur ce même titre. Et lui peut se montrer fier, à la vue de la pochette de ce nouvel opus, de sa progéniture, et continuer à bomber le torse: la qualité de « Years of refusal » le lui permet largement.
Eh bien cette attente, ces exigeances du public, le Mozz les comble et les récompense ici de fort belle manière, et signe un album sans faiblesses, très rock, sans oublier, est-il besoin de le rappeller, ce chant charmeur, qui dans les moments doucereux ou plus tourmentés, plus rentre-dedans, garde en lui cette classe qui déclenche l’amour du public et la pamoison des personnes constituant celui-ci.
En effet, si la tonalité générale est rock et dévoile des guitares tranchantes parfaitement associées à ce chant distingué (« Something is squeezing my skull« , alerte et doté de riffs francs, « All you need is me » et sa basse proéminente), le tempo met parfois la pédale douce pour nous offrir de superbes moments de grace (« I’m throwing my arms around Paris« , un « When last I spoke to Carol » saccadé et superbement cuivré), ou le versant rock se fait plus subtil, comme sur « That’s how people grow up« , parvenant donc à séduire en employant une méthode moins directe et tout aussi convaincante. C’est aussi le cas sur un « Mama lay softly on the riverbed » à la fois massif et délié, instrumentalement affirmé mais joliment tempéré par le chant.
Côté mid-tempo, « Black cloud » est lui aussi à mettre à l’actif des réussites, de même que « One day goodbye will be farewell » et sa batterie en roulements, ou encore « It’s not your birthday anymore » qui alterne délicatesse vocale et moments d’envolées plus rageuses.
Sur la fin de l’album, on trouve un « You were good in your time » très posé, doté de cordes veloutées, mais sans grande surprise, puis un « Sorry doesn’t help » rock, bon sans être complètement probant, bien que parfaitement positionné entre rudesse rock et plages plus modérées. Et enfin un « I’m OK by myself » plus affirmé dans ses options rythmiques, qui conclut avec vigueur et justesse un album qui tient toutes ses promesses. Et qui, par la même, donne un surplus de consistance à la carrière solo de Morrissey et fait aisément oublier les quelques productions moyennes (sans pour autant décevoir) dont il fut l’auteur lors de cette carrière.
All you need is me…le Mozz avait vu juste; on a besoin, en ces temps où l’on nous sert des scènes fabriquées de toutes piéces et que l’on tente de rendre crédibles à grands coups d’articles dythirambiques, de tels albums, entiers et authentiques, et de cette voix enjoleuse. Et on ne peut que le croire, et l’approuver, quand il chante « You’re gonna miss me when I’m gone » sur ce même titre. Et lui peut se montrer fier, à la vue de la pochette de ce nouvel opus, de sa progéniture, et continuer à bomber le torse: la qualité de « Years of refusal » le lui permet largement.