Venus du Danemark, les quatre membres de THE SEVEN MILE JOURNEY semblent nous restituer, avec ce disque, une partie de la froideur issue de leur pays, conjuguée à la beauté pouvant émaner de ses paysages.
En effet, en six titres, tous instrumentaux, et autant de vues sonores attrayantes, ciselées dans un post-rock ne devant rien à quiconque et parvenant à ne jamais ennuyer, THE SEVEN MILE JOURNEY livre un album sans temps mort, dont la répétitivité des climats arrive à séduire plutôt qu’à laisser place à une forme d’ennui qui le désservirait. Très organique, joué dans un format classique d’un point de vue instrumental, ce disque évoque un rock ambient constitué de vignettes sonores s’étirant à l’envie et partant à l’occasion dans des échappées sobres, toute en retenue et sans « surpoids » en dépit de la longueur des morceaux présentés ici.
Ainsi, sur « Identity journals (anonymous) » par exemple, une guitare volubile et qui monte en puissance vient faire décoller l’ensemble, tandis qu’ailleurs et sur cet album entier, elle élabore des paysages d’une finesse surprenante, aidée en cela par une rythmique souple et qui, en certains endroits, bouscule gentiment les travaux de cette guitare.
Si l’on pourrait craindre une certaine lassitude, compte tenu du peu de titres et de leur longueur, nos craintes sont rapidement levées, balayées par la beauté et la « vivacité inerte » de ce Projet de Métamorphose enjoleur et qui mêle sérenité et mélancolie avec bonheur.
De surcroît, les Danois se permettent une sortie de plus de quinze minutes, sous la forme de « Purification-The Journey Transcriptions« , qui s’achève dans le fracas, un fracas qui jamais ne se départit de la pureté qui jalonne cet album au sein duquel les états et les sentiments s’entrechoquent et cohabitent jusqu’à engendrer des morceaux qui restituent parfaitement leur teneur. Des morceaux sobres, jamais surchargés, aux structures n’exigeant pas d’effort d’écoute ou d’adaptation trop poussé, et qui nous garantissent un voyage captivant, auquel on ne peut que se soumettre avec le plus grand plaisir.
En effet, en six titres, tous instrumentaux, et autant de vues sonores attrayantes, ciselées dans un post-rock ne devant rien à quiconque et parvenant à ne jamais ennuyer, THE SEVEN MILE JOURNEY livre un album sans temps mort, dont la répétitivité des climats arrive à séduire plutôt qu’à laisser place à une forme d’ennui qui le désservirait. Très organique, joué dans un format classique d’un point de vue instrumental, ce disque évoque un rock ambient constitué de vignettes sonores s’étirant à l’envie et partant à l’occasion dans des échappées sobres, toute en retenue et sans « surpoids » en dépit de la longueur des morceaux présentés ici.
Ainsi, sur « Identity journals (anonymous) » par exemple, une guitare volubile et qui monte en puissance vient faire décoller l’ensemble, tandis qu’ailleurs et sur cet album entier, elle élabore des paysages d’une finesse surprenante, aidée en cela par une rythmique souple et qui, en certains endroits, bouscule gentiment les travaux de cette guitare.
Si l’on pourrait craindre une certaine lassitude, compte tenu du peu de titres et de leur longueur, nos craintes sont rapidement levées, balayées par la beauté et la « vivacité inerte » de ce Projet de Métamorphose enjoleur et qui mêle sérenité et mélancolie avec bonheur.
De surcroît, les Danois se permettent une sortie de plus de quinze minutes, sous la forme de « Purification-The Journey Transcriptions« , qui s’achève dans le fracas, un fracas qui jamais ne se départit de la pureté qui jalonne cet album au sein duquel les états et les sentiments s’entrechoquent et cohabitent jusqu’à engendrer des morceaux qui restituent parfaitement leur teneur. Des morceaux sobres, jamais surchargés, aux structures n’exigeant pas d’effort d’écoute ou d’adaptation trop poussé, et qui nous garantissent un voyage captivant, auquel on ne peut que se soumettre avec le plus grand plaisir.