Après un « Killing Joke » déja très bon, en 2003, d’obédience métal-indus mais accessible bien que marqué par la patte KILLING JOKE, la troupe de Jaz Coleman remet le couvert avec un « Hosannas from the basements of hell » sombre, opaque et non-policé, à la manière de « Extremities, dirt… » ou encore « Democracy« ). Et là, on n’est pas loin, pas loin du tout, du chef d’oeuvre.
Puissance de feu indus, coup de boutoirs métal (« This tribal antidote » en ouverture, fatal, suivi d’un « Hosannas from the basements of hell » tonitruant et ravageur) et rythme débridé, ouvertures presque symphoniques (« Invocation« , magnifique) constituent le premier tiers, exemplaire et renversant, de cet album puissant et constamment inspiré.
Le riffing de Geordie, décidément lui aussi très en verve, étincele et met le feu à ce disque (« Implosion« ,
entre autres morceaux dynamités par le guitariste), Jaz hurlant comme à
ses plus belles heures et affichant un charisme digne…de lui-même.
A mi-chemin, sur « Majestic« ,
KILLING JOKE s’apesantit, allie le lourd et le rapide en obtenant un
résultat aussi probant que sur les quatre premiers titres, en
conservant ce climat chargé, opaque, terriblement prenant, puis nous
offre ensuite un titre indus long format obsédant, « Walking with Gods« , puissant et massif.
Arrive alors le dernier tiers, introduit par « The lightbringer » qui, à défaut d’amener un véritable lumière -il ne s’agit pas de ça avec KILLING JOKE
et tant mieux-, aligne près de dix minutes sauvages, trépidantes et
perpétue cette atmosphère brutale et obscure, mécanique en certains
endroits, jouissive de par la répétitivité de motifs sonores percutants
et diablement convaincants.
Puis c’est « Judas goat« , mid-tempo incoercible, légèrement plus mélodique, et un « Gratitude »
lent, aux guitares taillés dans le roc et au rythme tournant au
ralenti, qui conclut dans le même esprit qu’au début, nous
donnant à écouter un KILLING JOKE
qui d’une part n’a jamais paru aussi jeune, aussi remonté, et
pourrait d’autre part renvoyer à leurs études un sacré paquet de
groupes prétendument indus, ou métal, ou encore cold, dont la « mixture »
parait soudain bien fade, bien insignifiante, comparée à ce que
concoctent Jaz, Geordie, Raven (ce son de basse, il fallait s’en douter) et Benny aux baguettes.
Indispensable et sans concurrent dans ce style, que cela soit dit…
Puissance de feu indus, coup de boutoirs métal (« This tribal antidote » en ouverture, fatal, suivi d’un « Hosannas from the basements of hell » tonitruant et ravageur) et rythme débridé, ouvertures presque symphoniques (« Invocation« , magnifique) constituent le premier tiers, exemplaire et renversant, de cet album puissant et constamment inspiré.
Le riffing de Geordie, décidément lui aussi très en verve, étincele et met le feu à ce disque (« Implosion« ,
entre autres morceaux dynamités par le guitariste), Jaz hurlant comme à
ses plus belles heures et affichant un charisme digne…de lui-même.
A mi-chemin, sur « Majestic« ,
KILLING JOKE s’apesantit, allie le lourd et le rapide en obtenant un
résultat aussi probant que sur les quatre premiers titres, en
conservant ce climat chargé, opaque, terriblement prenant, puis nous
offre ensuite un titre indus long format obsédant, « Walking with Gods« , puissant et massif.
Arrive alors le dernier tiers, introduit par « The lightbringer » qui, à défaut d’amener un véritable lumière -il ne s’agit pas de ça avec KILLING JOKE
et tant mieux-, aligne près de dix minutes sauvages, trépidantes et
perpétue cette atmosphère brutale et obscure, mécanique en certains
endroits, jouissive de par la répétitivité de motifs sonores percutants
et diablement convaincants.
Puis c’est « Judas goat« , mid-tempo incoercible, légèrement plus mélodique, et un « Gratitude »
lent, aux guitares taillés dans le roc et au rythme tournant au
ralenti, qui conclut dans le même esprit qu’au début, nous
donnant à écouter un KILLING JOKE
qui d’une part n’a jamais paru aussi jeune, aussi remonté, et
pourrait d’autre part renvoyer à leurs études un sacré paquet de
groupes prétendument indus, ou métal, ou encore cold, dont la « mixture »
parait soudain bien fade, bien insignifiante, comparée à ce que
concoctent Jaz, Geordie, Raven (ce son de basse, il fallait s’en douter) et Benny aux baguettes.
Indispensable et sans concurrent dans ce style, que cela soit dit…