Avant le naufrage « Brighter than a thousand suns » et « Outside the gate« , et après un « Fire dances » rageur et tribal, KILLING JOKE réussit ici un dosage entre son originel et new-wave bien plus convaincant et abouti que le disque faisant l’objet de mon article précédent. Et cette réédition, qui apporte pas moins de neuf titres en plus, témoigne parfaitement de cette habileté à faire cohabiter ces deux entités.
Ceci est perceptible dès « Night time« , morceau d’ouverture sur lequel Geordie riffe encore de façon compacte, Jaz Coleman modulant quelque peu son chant pour le rendre moins incantatoire, moins sombre, en un mot plus…80’s, mais sans se départir de cette verve qui le caractérise et en fait l’un des chanteurs les plus intéressants que je puisse connaitre, tant sur le plan de la personnalité que sur le plan purement vocal.
La rythmique prend elle aussi des atours plus new-wave, mais sans forcer le trait, et de cette méthode naissent de grand titres, à commencer par ce « Love like blood » imparable ou un « Eighties » dont l’intro vous rappellera curieusement une autre figure de proue des late 80’s/early 90’s. Le disque ne se résume cependant pas, loin s’en faut, à ces deux titres. « Darkness before dawn« , « Europe » ou « Kings and queens » superbes d’équilibre entre attitude cold et penchants new-wave, dopés par un Geordie Walker efficace et inspiré, hissent eux aussi, de même que les autres titres, ce disque vers le haut.
Et comme les titres bonus ne sont pas en reste (morceaux issus d’une Kid Jensen session, a-side non-incluse sur l’album d’origine, b-side ou remix dans lesquels le groupe convainc également), on obtient un excellent disque, aussi concluant dans cette version remastérisée que dans son état initial.
A redécouvrir donc, en attendant la suite…et ma chronique de « Hosannas from the basements of hell« ….
Ceci est perceptible dès « Night time« , morceau d’ouverture sur lequel Geordie riffe encore de façon compacte, Jaz Coleman modulant quelque peu son chant pour le rendre moins incantatoire, moins sombre, en un mot plus…80’s, mais sans se départir de cette verve qui le caractérise et en fait l’un des chanteurs les plus intéressants que je puisse connaitre, tant sur le plan de la personnalité que sur le plan purement vocal.
La rythmique prend elle aussi des atours plus new-wave, mais sans forcer le trait, et de cette méthode naissent de grand titres, à commencer par ce « Love like blood » imparable ou un « Eighties » dont l’intro vous rappellera curieusement une autre figure de proue des late 80’s/early 90’s. Le disque ne se résume cependant pas, loin s’en faut, à ces deux titres. « Darkness before dawn« , « Europe » ou « Kings and queens » superbes d’équilibre entre attitude cold et penchants new-wave, dopés par un Geordie Walker efficace et inspiré, hissent eux aussi, de même que les autres titres, ce disque vers le haut.
Et comme les titres bonus ne sont pas en reste (morceaux issus d’une Kid Jensen session, a-side non-incluse sur l’album d’origine, b-side ou remix dans lesquels le groupe convainc également), on obtient un excellent disque, aussi concluant dans cette version remastérisée que dans son état initial.
A redécouvrir donc, en attendant la suite…et ma chronique de « Hosannas from the basements of hell« ….