Grand adorateur de la Blague qui Tue de Jaz Coleman, j’avoue ressentir une déception assez conséquente à l’écoute de ce disque, trop ancré dans son époque, trop ouvertement imprégné de cette new-wave synthétique qui, si elle débouche parfois sur de belles réussites, ne sied pas à Killing Joke et l’éloigne trop de son répertoire originel, plus punk, plus cold, plus mordant.
S’il s’était agi d’une autre formation, on aurait pu saluer l’excellence des morceaux, la cohérence d’un tout plutôt bon. Mais là, on ne peut que déplorer le manque d’énergie, une instrumentation trop timorée si l’on pense aux capacités qu’a le groupe à élaborer des climats sombres et dotés de guitares acérées, de basses froides et groovy et si l’on pense tout simplement…qu’il s’agit de KILLING JOKE.
On frise même le ridicule sur « Stay one jump ahead« , sur lequel les Anglais invitent un rappeur, poussant plus en avant une démarche qui ne lui apporte rien.
Seul un titre comme « America » parvient à maintenir Jaz et ses acolytes à flots, et encore; on s’interroge que la nécessité, sur l’intérêt de sonner aussi new-wave, d’abandonner cette identité forte, reconnaissable et pourtant si originale, qui permettait à des albums comme l’éponyme premier effort, ou encore « Fire dances » et « Nighttime« , mieux dosé dans ses essais, de captiver de bout en bout.
Le groupe se rattrrapera heureusement largement sur « Extremities, dirt and various repressed emotions« , plus digne de son standing, de ses aspirations et collant de bien plus près à la rage affichée par Coleman ainsi qu’à ce mélange entre indus, new-wave…discrète et cold-wave/post-punk qui rend KILLING JOKE irrésistible et sans égal dans ce créneau.
un faux-pas donc, masqué par la qualité d’une discographie truffée d’albums références et de titres indispensables et underground à souhait, dont je rendrai compte dans un prochain article afin de « rétablir la vérité » au sujet de ce groupe auquel beaucoup doivent non seulement leur inspiration, mais aussi une grande partie de leur réussite.
S’il s’était agi d’une autre formation, on aurait pu saluer l’excellence des morceaux, la cohérence d’un tout plutôt bon. Mais là, on ne peut que déplorer le manque d’énergie, une instrumentation trop timorée si l’on pense aux capacités qu’a le groupe à élaborer des climats sombres et dotés de guitares acérées, de basses froides et groovy et si l’on pense tout simplement…qu’il s’agit de KILLING JOKE.
On frise même le ridicule sur « Stay one jump ahead« , sur lequel les Anglais invitent un rappeur, poussant plus en avant une démarche qui ne lui apporte rien.
Seul un titre comme « America » parvient à maintenir Jaz et ses acolytes à flots, et encore; on s’interroge que la nécessité, sur l’intérêt de sonner aussi new-wave, d’abandonner cette identité forte, reconnaissable et pourtant si originale, qui permettait à des albums comme l’éponyme premier effort, ou encore « Fire dances » et « Nighttime« , mieux dosé dans ses essais, de captiver de bout en bout.
Le groupe se rattrrapera heureusement largement sur « Extremities, dirt and various repressed emotions« , plus digne de son standing, de ses aspirations et collant de bien plus près à la rage affichée par Coleman ainsi qu’à ce mélange entre indus, new-wave…discrète et cold-wave/post-punk qui rend KILLING JOKE irrésistible et sans égal dans ce créneau.
un faux-pas donc, masqué par la qualité d’une discographie truffée d’albums références et de titres indispensables et underground à souhait, dont je rendrai compte dans un prochain article afin de « rétablir la vérité » au sujet de ce groupe auquel beaucoup doivent non seulement leur inspiration, mais aussi une grande partie de leur réussite.