A peine remis de la gifle Crocodiles venue de Strasbourg, me voilà en présence d’un autre groupe de haute volée: Ventre. Ce quatuor incluant deux filles et deux garçons et se réclamant, entre autres influences, de Sonic Youth, Blonde Redhead et 16 Horsepower, pratique une pop-rock chatoyante et dissonnante à la façon des premiers nommés, rappelant notamment ce que le groupe de Thurston Moore a pu produire sur « Rather ripped« , de même que certains travaux des excellents Blonde Redhead.
En effet, ce mélange ligne claire/sautes d’humeur soudaines et poussées qui fait l’intérêt de ce EP probant est également l’atout, ou l’un des atouts, des deux frangins italiens et de la chanteuse nippone, dont la pureté vocale est ici égalée par le superbe chant de Laure. Celui-ci illumine le disque dès « Shampoing » et reste d’une qualité constante jusqu’aux dernières secondes de « Badminton« , une jolie envolée noisy l’accompagnant avec brio sur « Le phare«
Ailleurs, on se régale de la splendeur fragile, sous-tendue, de « Shampoing » donc, qui accélère jolilment sur ses deux dernières minutes, tout en restant dans un format pop gentiment vitriolé, doué d’un savoir-faire annonciateur de sorties à venir éclatantes et captivantes, ou encore de « Oblivion » qui propose sensiblement le même format et séduit donc irrémédiablement.
Puis un « Fire curtains » posé, à la ligne mélodique épurée, ensuite troublée par un orage noisy maitrisé, ou un « Dry sand » saccadé et franc du collier dans ses élans bruitistes, achèvent de faire de ce mini album une réussite complète et prometteuse quant à l’avenir d’une formation affichant déja des capacités énormes.
A suivre de très près donc, et digne d’un intérêt au moins égal à celui engendré par Crocodiles, dans un format plus clairement pop et tout aussi captivant.
En effet, ce mélange ligne claire/sautes d’humeur soudaines et poussées qui fait l’intérêt de ce EP probant est également l’atout, ou l’un des atouts, des deux frangins italiens et de la chanteuse nippone, dont la pureté vocale est ici égalée par le superbe chant de Laure. Celui-ci illumine le disque dès « Shampoing » et reste d’une qualité constante jusqu’aux dernières secondes de « Badminton« , une jolie envolée noisy l’accompagnant avec brio sur « Le phare«
Ailleurs, on se régale de la splendeur fragile, sous-tendue, de « Shampoing » donc, qui accélère jolilment sur ses deux dernières minutes, tout en restant dans un format pop gentiment vitriolé, doué d’un savoir-faire annonciateur de sorties à venir éclatantes et captivantes, ou encore de « Oblivion » qui propose sensiblement le même format et séduit donc irrémédiablement.
Puis un « Fire curtains » posé, à la ligne mélodique épurée, ensuite troublée par un orage noisy maitrisé, ou un « Dry sand » saccadé et franc du collier dans ses élans bruitistes, achèvent de faire de ce mini album une réussite complète et prometteuse quant à l’avenir d’une formation affichant déja des capacités énormes.
A suivre de très près donc, et digne d’un intérêt au moins égal à celui engendré par Crocodiles, dans un format plus clairement pop et tout aussi captivant.