10 novembre 2008
Le Saint Ex
54 cours de la marne
Lispector
http://www.lispector.com
http://www.myspace.com/lispector
Mademoiselle, en grande classe, a pensé au tadadam de quand son public descend la voir depuis la salle de bar. Elle bat alors un tom basse avec une baguette pour timbale, et le son est orchestral! Ce geste mobilise une bonne moitié de son corps et stimule l’arythmie naturelle avec laquelle on tangue, sa main gauche est posée comme sur une manette sur son séquenceur. « je l’utilise comme un ami » confie t elle a un fan. En effet son séquenceur a de la personnalité, il est capable de produire des sons du monde entier, qu’elle repasse avec sa jolie voix qui voyage elle aussi dans la langue internationale. Les textes laissent percevoir des mots clés qui forcent l’intérêt. Sa musique n’est pas du genre réentendu, avec des harmonies ciblées sur leurs références, parmis lesquelles reste un style calme et planant, voire hypnotique. Lorsqu’elle arrête de battre la « timbale » le public reprend des discussions de la veille et c’est surement une question de mixage, car la musique n’a pas perdu de son intérêt pour autant. Mademoiselle, en grande classe, termine sans trop dépareiller par un morceau fédérateur « auquel jeunes et vieux adhèrent » histoire de prouver que son ami le séquenceur sait aussi interpréter des tubes.
THE
pas de site pas de myspace
Attention à ce groupe qui n’a pas de référence internet, si c’est le cas c’est probablement parce qu’ils ont besoin de rester roots. Leur rock frappe le son électrique des instruments dans le but de libérer les urées, et ça marche! a la fin du set c’est la peau, les tatoos, les muscles, l’humidité de l’air, la frénésie. THE a tout fait pour n’être pas documenté, parce qu’il ne faut pas les étudier. Cet article ne sera jamais référencé sur google parce que le mot clé THE ne fonctionnera jamais.
MahJongg
http://www.myspace.com/machinegong
Sur scène, trois machines qui ont manifestement fait la route, deux instruments a utiliser avec des baguettes de batterie, pas mal de capteurs miniatures, peut être une basse et une guitare. Les machines sont réglées au millimètre et dès le début du concert, on sent a quel point elles ont été intégrées aux interfaces de rock classique. Le son est maîtrisé aussi clairement que possible, et la musique est très élaborée. Mais il ya aussi l’effet d’après le premier quart d’heure. Cool! A partir de ce point fatidique on en a plus rien a foutre de comprendre ou pas comment est faite cette musique d’artisans chevronnés, ce groupe ou tout le monde chante est en fait vachement mieux que super bien, en fait il déchire les ovaires de sa mère, et c’est peu de le dire il faut le voir pour le croire. A la fin du concert le saint ex saute tous ensembles a chaque morceau c’est un bis, alors que les micros n’ont jamais servi a annoncer la fin de concert. On danse librement, sur des rythmes des plus variés allant de pink floyd pimenté bamba en passant par le rock moderne américain. Ces acolytes de chicago on tout fait leur, et leur style personnel reste celui de types qui n’ont fait de leur vie qu’une seule chose: aimer ce qu’ils font; probablement contre vents et marrées et avec une longévité de baobabs.
Au fait: ce ne sont pas des beaux gosses! et avant le concert ils parlaient d’interface holographique.
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