le 24 octobre 2008
Sonart
19 rue tiffonet
bordeaux
Randy mandys
http://www.myspace.com/therandymandys
Un rocker frisé à la barbe de trois jours erructe en se déhanchant des cris mélodieux sur une musique aux accords changeants de cathédrales hantées. Il a parfois l’air de dire quelque chose, et il est fort rassurant qu’il comprenne ses propres sons. Les harmonies de ce groupe nous replongent probablement dans les ambiance de la fin des années 70, et globalement l’énergie est communicative, la saturation dansante, et même le mixage réussi cette fois ci laissait entendre tous les instruments. Cette star née qu’est le chanteur des randy mandys a une gestuelle très
sirupeuse, et son guitariste une certaine tendance a jouer les divas,
ce qui ne manquera pas d’agrémenter leur jeu échevelé d’un rien de fête de mardi gras sans nécessité de travestissement.
sirupeuse, et son guitariste une certaine tendance a jouer les divas,
ce qui ne manquera pas d’agrémenter leur jeu échevelé d’un rien de fête de mardi gras sans nécessité de travestissement.
Infadels
http://myspace.com/infadels
Un groupe nombreux et survolté nous donne un spectacle évoquant
d’emblée le succès par des moyens divers et variés. Il est possible de
contredire que l’inspiration est disco, puisque la basse occupe une
place prégnante, et qu’on ne voit pas de cuivres sur scène. Sur ces
morceaux, il n’est pas malvenu de sauter comme des fous au rythme
maximal permis par la force de gravitation. Par contre on ne pourra
nier que le chanteur porte une oreillette et une chemise noire comme
celles du vigile du supermarché, et que cela coûte un certain prix. On
ne pourra nier non plus que le guitariste porte un chapeau sauf si on
est arrivé a un moment où ce dernier l’avait enlevé, parlons aussi du
prix du chapeau, a priori abordable. Le spectacle est propre a ravir
n’importe quel client ayant payé son entrée par une énergie sans
possible surenchère, sauf peut être ceux qui ont trop été élevés parmis
les enfants de choeur, car le spectacle est quand même vachement
violent, a moins que ce soit juste très fort, et aussi sans message
politique ou engagé, mais ça c’est aussi peut être juste parce que
c’est fort niveau son.
Il est important aussi de noter que tout est
absolument réglé dans ce spectacle a ce qu’il semble, et que le
professionalisme s’ajoute au désir de faire péter un cable.
d’emblée le succès par des moyens divers et variés. Il est possible de
contredire que l’inspiration est disco, puisque la basse occupe une
place prégnante, et qu’on ne voit pas de cuivres sur scène. Sur ces
morceaux, il n’est pas malvenu de sauter comme des fous au rythme
maximal permis par la force de gravitation. Par contre on ne pourra
nier que le chanteur porte une oreillette et une chemise noire comme
celles du vigile du supermarché, et que cela coûte un certain prix. On
ne pourra nier non plus que le guitariste porte un chapeau sauf si on
est arrivé a un moment où ce dernier l’avait enlevé, parlons aussi du
prix du chapeau, a priori abordable. Le spectacle est propre a ravir
n’importe quel client ayant payé son entrée par une énergie sans
possible surenchère, sauf peut être ceux qui ont trop été élevés parmis
les enfants de choeur, car le spectacle est quand même vachement
violent, a moins que ce soit juste très fort, et aussi sans message
politique ou engagé, mais ça c’est aussi peut être juste parce que
c’est fort niveau son.
Il est important aussi de noter que tout est
absolument réglé dans ce spectacle a ce qu’il semble, et que le
professionalisme s’ajoute au désir de faire péter un cable.