Sorti par le label Waterhouse Records qui continue décidément à nous faire faire de belles découvertes (Flowers From The Man Who Shot Your Cousin, June Madrona, entre autres et bientôt le nouvel album de Pollyanna qui sera, déjà, la 10ème sortie de ce jeune label). There, but for you, go I est une édition limitée, un petit cadeau du label à l’occasion du passage de Brittain par chez nous en mars dernier lors de sa première tournée française.
Cet album, enregistré à la maison (à Brooklyn) et en toute simplicité, est porté par la jolie voix grave de Brittain Ashford mais aussi par des instruments hors du commun allant du toy piano à l’autoharpe et au dulcimer … et des sons de la ville qui vient se rappeler ici et là. Ce sont donc des chansons folk pas comme les autres que Brittain Ashford nous propose ici. Entre folk songs et berceuses, elles nous entraînent au coeur de New York que ce soit lors d’une promenade sur les plages de Coney Island (« A Day at Coney Island ») ou d’une rencontre à Manhattan (« What We Want »), nous parlent d’amour ( « Brooklyn Lullaby« , « So Patiently« ) et du lien invisible entre les endroits et les gens qu’on aime : « Regardless of how far away I go, you’ll always be home to me » (« Always Home« ), « your face is still here in all that I see » (« Not Here But Somewhere« ).
A travers des mélodies et une voix qui semblent parfois venues tout droit d’un autre temps, des textes tendres et une sensibilité à fleur de peau, Brittain Ashford mêle rencontres, rêves d’ailleurs et nostalgie d’un bonheur passé dans des chansons d’une sincérité touchante à souhait. Une bulle de douceur au coeur de la ville et du temps par un petit bout de femme qui a tout d’une grande.
la page myspace de Brittain Ashford
Brittain Ashford était en concert à Bordeaux le 20 mars 2008 à l’occasion de la deuxième soirée Waterhouse Records à Bordeaux, un live report vidéo de la soirée est disponible sur MuzzArt: concert de Brittain Ashford.
Pour vous procurer l’album de Brittain Ashford, contactez le label Waterhouse Records.
Merci à Laurent Orseau pour la photo.