Par Amenina et Joseffeen
Petite vidéo de l’interview:
Rencontre avec Hey Hey My My au Krakatoa (3, avenue Victor Hugo, Mérignac) le 9 novembre 2007 lors de leur concert avec Calc et Stuck In The Sound.
Petite vidéo de l’interview:
Muzzart: On a lu que vous vous êtes rencontrés à Bordeaux, vous pouvez nous raconter comment?
Julien Gaulier: On était étudiant à Bordeaux dans une école de commerce il y a quelques années et on a commencé à faire de la musique ensemble à ce moment-là, notamment quand j’ai su que Julien avait une guitare Ibanez…
Julien Garnier: …et un ampli Marshall!
Julien Garnier: …et un ampli Marshall!
Julien Gaulier: Pour moi c’était le grand luxe! On a commencé à jouer dans quelques endroits à Bordeaux, d’abord dans des soirées étudiantes où d’ailleurs les étudiants n’étaient pas toujours intéressés par notre musique… (rires).
Muzzart: Vous faisiez quel genre de musique?
Muzzart: Vous faisiez quel genre de musique?
Julien Gaulier: C’était du rock. Notre premier groupe s’appelait The Migraine Institute. Ensuite on est rentré sur Paris et on a fait British Hawaï, un groupe de punk rock. Comme on avait fait pas mal de chansons pop et que British Hawaï était plutôt punk rock, on a décidé de créer Hey Hey My My. On a signé avec le petit label Sober and Gentle et sorti notre album.
Muzzart: Vous avez beaucoup utilisé internet aussi pour votre promotion…
Julien Garnier: Aujourd’hui, c’est super intéressant d’avoir ces outils-là pour fédérer les gens autour de la musique. Je pense que c’est super surtout pour le démarrage de pouvoir mettre sa musique sur myspace par exemple. Et puis il y aussi les blogs, se faire chroniquer dans les webzines…
Julien Garnier et Julien Gaulier sur scène au Krakatoa
Julien Garnier et Julien Gaulier sur scène au Krakatoa
Muzzart: Est-ce que vous pouvez nous parler de la composition de votre album?
Julien Garnier: Les chansons ont été composées au fil des années. Le week-end, à côté de ce qu’on faisait pour British Hawaï, on faisait des chansons plus simples à la guitare folk et c’est en regroupant toutes ces compositions qu’on a fait l’album.
Au niveau de la composition, l’un de nous amène une matière première que l’on va travailler ensemble, ça peut être un couplet, un refrain… Il n’y a pas de règles bien définies. Le travail d’écriture se fait à deux. Par contre en live, on est quatre (ndlr: Jeff à la basse et Michel aux percus).
Muzzart: C’est quoi vos influences?
Muzzart: C’est quoi vos influences?
Julien Gaulier: Dans nos influences, il y a principalement les Beatles, après on a écouté beaucoup de choses. Quand on était ado, c’était Metallica, du hard rock. Après on est passé par la musique indé, les Pixies, Pavement… Hey Hey My My, on appelle ça de la folk en général parce qu’il se trouve qu’on joue avec des guitares acoustiques mais finalement ça n’a pas grand chose à voir avec Devendra Banhart ou des trucs comme ça. Je pense qu’on est plus pop dans l’esprit, quelque chose qui rappelle un peu les années 60, après c’est au public de dire ce qu’il trouve dans les chansons. Ce qui est sûr c’est qu’on fait des chansons sur une structure couplet/refrain et des mélodies entraînantes.
Muzzart: On aime bien la première chanson de l’album, « Merryland », est-ce que vous pouvez nous en parler?
Julien Gaulier: C’est une chanson qu’on a faite à Bordeaux. C’est une de nos premières compos. Elle est à propos d’un pote qui s’appelle Martin, qui est notre avocat d’ailleurs, qu’on surnomme Merry et chez lui c’était le Merryland. C’est une chanson de potes qui est plutôt simple mais sans être simplette. Dans cette chanson qui ouvre l’album, il y a un peu tout ce qu’on va retrouver après.
Julien Gaulier au Krakatoa
Muzzart: C’est à dire?
Julien Gaulier au Krakatoa
Muzzart: C’est à dire?
Julien Gaulier: Même si c’est une chanson qu’on avait composée à la folk, au début on a mis une basse saturée, une batterie et ça part un peu plus énervé au milieu. Il y a toujours un thème particulier dans nos chansons mais elles ont toutes en commun d’avoir été composées des lendemains de cuite et en acoustique. La guitare folk est le fil conducteur de l’album.
Muzzart: Sur scène vous êtes à quatre, est-ce que c’est très différent?
Julien Gaulier: Le batteur qui joue avec nous, Michel, a enregistré l’album avec nous donc il joue comme il a l’habitude de le faire. Sur l’album, il y a aussi de la basse et des guitares électriques alors on s’y retrouve à peu près.
Julien Garnier: Après il y a des versions live qui sont différentes comme « Your eyes when we kiss » toute calme sur l’album et qui est beaucoup plus rock sur scène.
Muzzart: Vous avez gagné le FAIR cette année, qu’est-ce que vous en attendez?
Julien Gaulier: C’est tout nouveau mais c’est pas mal parce qu’il y a des subventions pour acheter du matériel et puis c’est aussi une exposition médiatique. C’est comme quand on a été sur la compil’ CQFD l’année dernière, c’est une étape. C’est utile mais il faut que ça rentre dans le prolongement des activités du groupe. Dans ce contexte-là, c’est vraiment un coup de pouce. Nous, ce qu’on en attend surtout ce sont des conseils, un accompagnement juridique et autre.
Julien Garnier: Oui, c’est un peu une aide pour prendre son envol et nous on va servir dans un premier temps pour s’acheter du matériel.
Julien Garnier au Krakatoa
Julien Garnier au Krakatoa
Muzzart quizz:
Muzzart: Quel est pour vous la définition d’une bonne chanson?
Julien Gaulier: Celle d’une bonne chanson pop, ça vous va? Ce que j’aime bien c’est que ce sont souvent des chansons tristes. Même quand les refrains sont entraînants ou qu’il y a un côté jouissif à les jouer ou à les écouter, il y a souvent dans les paroles des choses tristes voire dramatiques. C’est plus facile de toucher les gens quand on parle de choses tristes en général.
Muzzart: Quel est le premier disque que vous ayez acheté?
Julien Garnier: Moi, c’est Queen, l’album The Game, j’ai dû l’acquérir en 1981. J’ai été scotché sur la guitare électrique.
Julien Gaulier: A 5 ans??? T’achetais déjà des albums à 5 ans? Moi, j’achetais des Malabars à 5 ans!
Julien Garnier: Ah, celui que j’ai acheté! C’était l’album de Dire Straits, Brothers in Arms. Je l’ai acheté avec mon frère, on l’a acheté à deux avec notre argent de poche…
Julien Gaulier: Moi aussi je l’ai acheté avec mon frère celui-là. Incroyable!
Julien Garnier: …Thriller aussi.
Julien Garnier: …Thriller aussi.
Julien Gaulier: Je me souviens aussi avoir été au Monoprix acheter un album des Simple Minds.
Muzzart: Dernière question, est-ce que vous pourriez nous chanter quelque chose?
Julien Gaulier: J’avoue j’en ai bavé pas vous, mon amour…/ (il chante en yahourt), mon amour/ Ne vous déplaise, en dansant la javanaise, nous nous aimions…
Tous les deux en choeur:… le temps d’une chanson… cha ba da ba da…
Julien Garnier: This is the rhythm of the night!
MuzzArt remercie Hey Hey My My, Discograph
et le Krakatoa
Julien Garnier: This is the rhythm of the night!
MuzzArt remercie Hey Hey My My, Discograph
et le Krakatoa
chronique Muzzart de l’album des Hey Hey My My
BONUS!
interview croisée des Hey Hey My My, Calc et Stuck In The Sound:
la page myspace des Hey Hey My My
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interview croisée des Hey Hey My My, Calc et Stuck In The Sound: