Dans The Peak, il y a neuf titres pop folk aux innombrables nuances passant de la douceur à la mélancolie et où le calme laisse parfois tout à coup la place à la tempête dans une seule et même chanson (« If you ever ») jusqu’à ce que l’album se termine sur des choeurs aériens (« Peek a boo« ). Les chansons se succèdent, à l’intérieur les instruments se mêlent, et certaines virevoltent, légères tandis que d’autres s’élèvent tranquillement ou s’emballent et on ne peut s’empêcher de réécouter tout ça encore et encore afin de profiter de chaque nuance des arrangements minutieux et des mélodies qui prennent des détours auxquels on ne s’attendait pas.
En montant vers le sommet (The Peak), on rencontre un garçon et une fille discutant à l’arrière d’une voiture en attendant la fin d’une fête et s’imaginant partir loin (« Party Crasher« ), une voix chantant que c’est bizarre quand même de ne pas changer alors qu’on vieillit (« it’s strange to stay the same as we get older« , dans « Strange« ) ou un mec qui se fiche pas mal de ce qu’on est en train de lui raconter (« I don’t« ), tandis qu’un autre promet d’être là en cas de besoin (« Follow« ).
Dans cet album, Pokett s’amuse à nous faire passer d’un état à un autre, à laisser les mélodies s’échapper hors des sentiers battus, à faire des chansons pop folk originales et surprenantes et il nous offre avec ce deuxième album de quoi écouter tout l’hiver en allant se balader sur des sommets enneigés comme celui de la pochette… enfin pour les courageux parce que sinon, au coin du feu, ça marche aussi…
la page myspace de Pokett (sur laquelle vous trouverez le clip de « I don’t » et une vidéo du making of de l’album)