Mélancolie ou romantisme, ce sont les premières impressions qui me sont venues, à la vue de ce coquelicot sur fond noir, sur la pochette de cet album, pochette, qui m’évoque en outre l’album « No more shall we part » de Nick CAVE & THE BAD SEEDS, album que j’adore au-delà des mots, c’est sûrement de bonne augure, mais tout cela est une autre histoire.
Le titre de l’album « Que le temps passe… » confirme un peu ces premières impressions, est-ce qu’il s’agit d’un désir ou d’un profond regret ?
Et puis viens le premier titre, « Agitée », titre qui ne démarre pas tout de suite.
« Agitée », c’est bien le mot, les dératés rythmiques, maîtrisés, nous plonge dans une instabilité qui pourrait sembler inquiétante, si ce n’est après un passage vers « Nulle part », l’album décolle avec « Parfois » puis « Juste un sourire ».
Cet album vous prend par la main, main qui dessine ce chant de coquelicots en « Rouges ».
Un univers onirique et de sommeil paradoxal dans lequel on ne sait pas vraiment si c’est la nuit ou le jour voilà ce qui ressort de ces chansons, chanson où il faut lire entre les sons pour entendre des voix dans « Elles disent ».
Mais après tout ça, finalement, comme une petite lueur dans le dernier titre, il paraît que « C’est si beau que le temps passe ».
Musicalement, ce duo venu de Normandie, de l’Eure plus précisément (http://www.tourisme.fr/carte/carte-region-normandie.htm) amené par Amandine (Chant, batterie, clavier) et David (Basse, sampler, clavier, guitare), fait le lien entre
Le sentiment de mélancolie se confirme donc, et vous enveloppe au fil des chansons, comme dans les albums de la bande à Robert SMITH, ou celle de PORTISHEAD ou bien MASSIVE ATTACK.
Petit regret, la voix n’est pas assez mise en avant à mon goût.
Le mixage ? L’enregistrement ? Ou choix artistique ? Peut importe, je trouve que cela tirerait encore plus vers l’avant ce duo, que je serai curieux de voir sur scène, peut être sur Bordeaux (Ou l’autre pays du vin) un de ces quatre, car
Fab’
http://www.myspace.com/anawave