Top of the pop
Appleshift est un groupe de jeunes parisiens qui me sont d’emblée bien sympathiques puisqu’ils sont déjà ‘descendus’ plusieurs fois sur Bordeaux pour nous faire écouter leur musique rock agréablement pop. Ils reviendront d’ailleurs jouer avec Nelly Olson et Elliot à l’Inca le 9 novembre 2007 et avec les Dingos criticals et Chemen à la salle Tatry le lendemain.
Ils ont un son puissant (grâce à Renaud Penaranda à la basse et Marc Limballe à la batterie, notamment), un chanteur à la voix juvénile (Martin Halet), quelques bons vieux solos de guitare (Enzo Schwerer et Martin), des mélodies à la fois entrainantes et originales: bref, leur 7 titres éponyme a tout pour plaire.
C’est parti pour la distribution des « + »:
Un « +++ » pour « Wonderful » et son intro, son petit bridge à la guitare électrique très 90s et puis une mélodie accrocheuse, le tout dynamisé par un petit gimmick très efficace qui fait un peu penser à « Eye in the Sky » du Alan Parsons Project.
Un « ++ » pour « In A Sigh », la petite ballade de rigueur.
Un « ++ » aussi pour « Updated Kaiser » pour la deuxième voix façon Lofofora et pour le clip (Qui a dit que chanter dans sa baignoire ne menait à rien?). Celui-ci est en ligne sur leur page myspace et sur leur tout nouveau site.
Et puis un dernier « ++ » pour « Fix it », avec son intro au piano et sa fin en apothéose quasi-cacophonique.
Mais si le rock d’Appleshift semble inspiré surtout par la pop rock dite des 90s, ils revisitent aussi d’autres styles de rock et n’hésitent pas à aller vers un son plus electro/trip hop avec « Wasn’t Listening » par exemple. Le clip de cette chanson: c’est quelque chose entre une version jusqu’au-boutiste de « You’re Beautiful » (de James Blunt) et un remake de « Just » (de Radiohead) du point de vue du mec qui en a marre de vivre. Il y a aussi du rock plus « alternatif » avec des titres comme « Such a Terrible Truth » qui sonne un peu à la Lenny Kravitz ou « Carry Out The Flag » qui est plus mélancolique.
Bref, c’est un album qui s’écoute et se réécoute à l’infini…
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El Inca (28 rue Ste Colombe, Bordeaux)
Espace Tatry (170 Cours du Médoc, Bordeaux)