Waterhouse Records est un jeune label parisien aux choix définitivement folk et intimistes. Créé par Erwan, le label a déjà sorti quelques albums dont celui l’année dernière de Flowers From The Man Who Shot Your Cousin (Hapless) et plus récemment le premier album du trio folk américain June Madrona originaire d’Olympia ( A long and ugly road).
Ces deux groupes étaient en tournée en France en septembre, ont fait escale à Bordeaux et Muzzart y était.
Flowers From The Man Who Shot Your Cousin
Erwan (basse) et Morgan
Le 19 septembre donc à l’Inca, il y a eu le traditionnel son de cloche, des guitares, des voix, de la musique folk, de la douceur, de l’ironie, un zeste de mélancolie, une petite chorégraphie ainsi qu’un public enchanté par une excellente soirée…. et quelques photos pour le prouver:
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Flowers From The Man Who Shot Your Cousin a débuté la soirée tout en douceur avec une reprise de Damien Jurado qu’il a enchaînée avec des titres de son album comme ‘Running dry’, ‘I do not love you anymore’ ou la courte ‘River Song’, sur laquelle il suffisait d’un tout petit peu d’imagination pour entendre le bruit du ruisseau et le chant des grillons. Il y a aussi eu une chanson qui a failli être chantée à l’envers, mais ça c’est une autre histoire, et quelques titres qui ne figurent pas sur l’album comme le doux et mélancolique ‘No home’. Le nom est un peu long mais il va falloir le retenir alors répétez aprés moi: ‘Flowers From The Man Who Shot Your Cousin’.
Flowers From The Man Who Shot Your Cousin
Morgan (guitare/chant)
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Les June Madrona ont pris la suite avec leur folk tour à tour enjouée et mïélancolique et ont conquis le public auquel ils ont même réussi à faire faire une petite chorégraphie sur une chanson à propos des gens que l’on peut croiser dans le bus, et, allez, je vous redonne le refrain, juste au cas où, si vous étiez là , l’envie vous prendrait de la refaire chez vous…: ‘They occupy, the bus that I ride, and I want to know, the story of their life. Stop after stop, they get on, they get off, with all that’s visible and what it is they hide’.
Je crois bien que c’était la première fois que la cave de l’Inca voyait ça et, croyez-moi, c’était quelque chose.
June Madrona
Danielle, Micah et Ross
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C’est la bordelaise Squeeze me I Squeak (d’ailleurs, ce soir-là quelqu’un a vérifié et, en effet, elle ‘squeaks’ si on la ‘squeeze’) qui a clôturé la soirée de ses chansons ironiques et décalées, qu’elle soit assise, debout et que ce soit avec ou sans guitare, elle a embarqué tout le monde avec ses petites histoires et c’était une bien jolie façon de terminer cette soirée folk. Elle devrait faire d’autres dates sur Bordeaux alors il ne faudra pas manquer ça.
Squeeze Me I Squeak
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Merci à Erwan pour les photos.
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Prochains concerts:
18 octobre: Squeeze me I squeak + M. Botibol + Paper Tiger (à confirmer), El Inca, Bordeaux.
20 octobre: June Madrona (+ Starboard Silent & Dawn), Le Vieux Leon, Paris
21 octobre: Flowers From The Man Who Shot Your Cousin + June Madrona, Le cafïé de Paris, Paris
22 octobre: June Madrona + Pokett, Pollyana & Jullian Angel, Studio de l’Ermitage, Paris
pour les liens vers les pages myspace de tous ces groupes : voir le myspace de Waterhouse Records
Voir la chronique sur Flowers From The Man Who Shot Your Cousin.
Voir la chronique sur June Madrona.