Au début de Muzzart, la règle qui m’a le plus frustré, était celle des « 3 mois maxi » pour une chronique d’album. C’est tout a fait normal, mais que deviennent les chroniques fantomes, telles « De-loused In The Comatorium » ou « Songs For The Deaf« , que l’on aurait tant aimé écrire et partager?
Et c’est donc avec un plaisir certain que je vais essayer de vous présenter « Frances The Mute« .
Cedric Bixler-Zavala et Omar Rogriguez Lopez (chanteur et guitariste) anciens membres de At The Drive-In, nous pondent une fois de plus une galette spatiale.
On retrouve les deux Red Hot Chili Peppers John Frusciante à la guitare et Flea (à la trompette cette fois sur « Miranda, That Ghost Just Isn’t Holy Anmore« ).
Les rythmes et les sons déjà très latinos dans l’album précédent de The Mars Volta, sont ici encore plus présent. Parfois en Espagnol, le chant de Cedric qui a encore progressé sait s’effacer devant le talent des autres membres. L’équilibre est parfait entre tous et le mélange de leur crétivité et leur recherche musicale nous atteingnent avec une violente douceur.
Les bruits, les mélodies, arrivent de toutes parts, nous voilà perdus dans une forêt brumeuse et obscure, encerclés tant tôt de bêtes aussi sauvages qu’inconnues, tant tôt de trompetistes cubains !
Et pourtant notre esprit danse, tourne, alors que nous sommes plaqués au sol…
Frances The Mute est surprenant, fascinant, psyché mais surtout incontournable !
Une seule chose me semble légère : le découpage des morceaux.
L’album ne fait réellement que 5 titres et pour « mériter » le titre d’album, les The Mars Volta ont dû le couper de sorte à en avoir une dizaine.
Mais la découpe manque d’efficacité, et l’accessibilité de Frances The Mute déjà mince s’en trouve affectée…