Première chronique d’un groupe local pour Muzzart (catégorie : « Muzz’ du Koin »), et permettez moi de vous dire qu’on commence fort … très fort.
Vous connaissez peut être déjà les 6 membres de Psylaw, groupe de Traktopel Core crée en 2002 à Bordeaux. Ce n’est pas étonnant puisque le groupe a enchaîné plus d’une cinquantaine de concerts l’an dernier. Ce sextet s’est isolé pour mettre au monde leur premier album « Sculptures » (Timer/Night&Day) deux ans après le prometteur 5-titres éponyme.
On dit qu’ils ont changé de style de musique, qu’ils sont moins néo-métal etc … Bref, ce qui m’a marqué, moi, sur cet album, c’est l’énergie folle qui se dégage, une énergie folle certes mais controlée et surtout maitrisée (sensiblement plus que sur leur première production). On est pas du tout dans la surenchère technique, on prône ici l’efficacité des riffs et une certaine ouverture musicale. Bien sûr, la musique de Psylaw reste Métal HardCore et ne doit pas tomber entre les mains de n’importe qui .. et bien justement tant mieux !!
L’album est, une fois de plus, enregistré et mixé par Fred Foulquier (Nihil, Zombie Eater, Psykup etc …) donc disons-le : ça s’annonce plutôt bien.
Ouverture de l’album « Shrouded In Mist » en featuring avec Seb du groupe Dham (groupe de Bordeaux lui aussi), ou la rencontre d’une voix « hardcore-hurlée » et chantée annonce leur envie de contraster leur musique … On retrouve tout le long de l’album des parenthèses (ou semi-parenthèses), nous entrainant sans cesse dans d’autres atmosphères. On appréciera également le clin d’oeil aux accents punk sur le sympathique « Raw(K) and Raw(L)« . »Mathis » est un morceaux assez intéressant dans sa construction (plusieurs parties composent ce titre). »WHVN » a été réalisé avec de Julien de Psykup et de Djag de Sarkazein soit quatre voix qui se répondent (2+2 = 4, le compte est bon !). Certains morceaux me font penser au premier album des System Of The Down (cf. l’intro de « Sculptures« ). »Inner SP(e)Y(e) » apaise, nous prouve que les Psylaw sont capables de créer des ambiances différentes (plus rock ou plus acoustique).
Un album très encourageant donc pour ce groupe qui, je l’espère, ne tardera pas à refaire un tour du coté des scènes bordelaises.
Ah oui, à ne pas louper, clôture de l’album très décalée (miaouuuuuuu !!) … je n’en dirais pas plus.